«On ne fait pas de littérature avec de bons sentiments.» Cette proposition est certes éculée, répétée depuis André Gide jusqu’à ce qu’elle paraisse absurde – variation d’Oscar Wilde: «Il n’existe pas de livre moral ou immoral. Un livre est bien écrit ou mal écrit, c’est tout.» Cette morale en littérature est aujourd’hui – comme c’est périodiquement le cas – au cœur de polémiques diverses. Nous avons pensé, à XYZ, inviter des auteurs et autrices à empoigner cette morale, à voir si, d’aventure, on ne pouvait pas faire de la littérature avec ça.
Ce numéro est dédié à François Blais, qui avait offert une nouvelle à ce dossier, avec la générosité et la modestie qui le caractérisaient. Son décès, en mai dernier, est une immense perte pour la littérature québécoise. Nous publions donc à titre posthume un des derniers textes écrits par François Blais.
«On ne fait pas de littérature avec de bons sentiments.» Cette proposition est certes éculée, répétée depuis André Gide jusqu’à ce qu’elle paraisse absurde – variation d’Oscar Wilde: «Il n’existe pas de livre moral ou immoral. Un livre est bien écrit ou mal écrit, c’est tout.» Cette morale en littérature est aujourd’hui – comme c’est périodiquement le cas – au cœur de polémiques diverses. Nous avons pensé, à XYZ, inviter des auteurs et autrices à empoigner cette morale, à voir si, d’aventure, on ne pouvait pas faire de la littérature avec ça.
Ce numéro est dédié à François Blais, qui avait offert une nouvelle à ce dossier, avec la générosité et la modestie qui le caractérisaient. Son décès, en mai dernier, est une immense perte pour la littérature québécoise. Nous publions donc à titre posthume un des derniers textes écrits par François Blais.